Gabriel Ortega débute ses études de piano et de violon très jeune, puis se consacre au chant en intégrant la Maîtrise de Paris dirigée par Patrick Marco, de 1997 à 2001. A cet âge il participe à plusieurs reprises à des productions, dans des rôles solistes comme Yniold dans Pélleas et Mélisande de Debussy au théâtre de Compiègne, The Boy dans Ancient Voices of Children de G. Crumb à la Cité de la Musique de Paris, l'Enfant dans le Mariage Forcé de Molière, musique de scène de Lully, à la Comédie Française, et le Groupe des six dans Brundibar de Hans Krasa, à l'amphithéâtre de la Bastille. En parallèle, Gabriel enrichit sa formation de pianiste au conservatoire de Montreuil, en suivant des cours d'accompagnement au conservatoire d'Aubervilliers - La Courneuve. Son inclination pour la voix le pousse à se tourner vers la direction de chour; il obtient le Diplôme d'Etudes Musicales avec Félicitations au conservatoire d'Aubervilliers - La Courneuve (C. Simonpietri) en 2008. Il intègre ensuite la classe de direction d'orchestre du conservatoire d'Evry (N. Brochot), et obtient son DEM en 2012. C'est cette même année qu'il intègre l'orchestre Mélo'dix et agrandit son domaine d'activité en observant une pratique régulière de l'orchestre et de la musique de chambre. Il devient l'assistant de Fabrice Parmentier, alors directeur de Dix de Chour. De 2010 à 2013, il dirige et accompagne plusieurs chours en région parisienne, et prête son écoute attentive aux enregistrements du label Les Discophiles Français, notamment en tant que directeur artistique de l'intégrale des sonates de Mozart par Michèle Boegner. Entre 2016 et 2018, il dirige l'Orchestre Municipal de Tromsø en Norvège. L'orchestre aborde des programmes ambitieux et diversifiés, comme la symphonie, le concerto, l'oratorio, la musique de film en temps réel, la musique lyrique, comme les mélodies chantées accompagnées par l'orchestre. De retour en région parisienne, Gabriel retrouve aujourd'hui Dix de Chour pour son plus grand plaisir, en dirigeant en parallèle les classes d'ensemble vocal et le chour du conservatoire d'Ivry-sur-Seine.
D'abord instrumentiste (1er prix de contrebasse au CNSM de Paris en 1989),
Fabrice Parmentier poursuit sa carrière musicale par la direction de choeur et la
direction d'orchestre, activités qu'il privilégie aujourd'hui tout en poursuivant une
activité d'enseignement de son instrument (il est titulaire du CA de contrebasse).
Après des stages de direction d'orchestre avec Pierre Boulez et Zubin Mehta, il a étudié
auprès de Jean-Sébastien Béreau, et obtenu le diplôme d'études musicales de direction d'orchestre
du CNR de Dijon. Il enseigne la direction de choeur et a en charge les départements de musique
d'ensemble de deux écoles de musique.
Fabrice Parmentier porte un intérêt particulier à la création
contemporaine, dans laquelle il a acquis une réelle expérience en tant qu'instrumentiste,
chef de choeur et chef d'orchestre. Il dirige depuis 1988 l'ensemble vocal Sotto Voce et depuis 1989
le choeur universitaire de Paris X-Nanterre. Il a avec ces deux formations assuré la création d'oeuvres
de Bernard Cavanna, d'Alexandros Markéas, de Thierry Pécou et de Vincent Bouchot, mais a aussi abordé
les répertoires les plus divers, de la musique baroque au jazz en passant par la musique romantique
allemande.
Attaché à la diffusion de la musique auprès des publics les plus larges, Fabrice Parmentier
dirige ses ensembles à la fois dans des festivals ou des concerts destinés à un public de mélomanes,
mais aussi dans des lieux non dédiés à la musique et pour des publics qui n'y ont habituellement pas
accès.
Depuis sa création en janvier 2000, F. Parmentier dirige l'orchestre de l'université, Mélo'Dix.
Dans le cadre de son activité de chef d'orchestre il a en 2001 dirigé l'orchestre du Luxembourg dans la
symphonie n° 103 de Franz Joseph Haydn et assuré une création à Bucarest. Cette activité se poursuit en
2002 par la direction de «la Passion selon Saint Jean» de Jean-Sébastien Bach, notamment à la Maison de la
Musique de Nanterre, une création d'Alexandros Markéas et la direction de l'opéra «Albert Herring» de
Benjamin Britten a Dijon.
Fabrice Parmentier oriente sa carriere vers la direction d'orchestre et
notamment, compte tenu de son expérience dans le domaine de la voix, vers la direction d'Opéra.
En 2003, il crée avec l'ensemble Sotto Voce, «Préliminaires», d'Alexandros Markéas, et dirige
«le Roi Arthur» de Purcell et «la Belle Hélène» d'Offenbach. En 2004, après une reprise de
«la Belle Hélène», il dirige les «Sieben frühe Lieder» de Berg, le concerto pour violon de Bernard
Cavanna et «la Traviata» de Verdi. Il dirige, toujours en 2004, l'orchestre de Bayonne-Côte basque
puis en 2006, l'orchestre national des pays de Loire. Après un retour à Bayonne en 2007, il travaillera
avec l'orchestre national de Lille en juin 2008. Fabrice Parmentier assiste régulierement Jean-Claude
Casadesus, Ion Marin, Daniel Kawka et Isaac Karabtchevsky. Créations d'opéras et direction de musique
contemporaine viennent compléter ses activités.